Non, vous n’avez pas mal lu le titre. C’est l’heure du compte-rendu, et oui, c’était génial ! 🙂

Jeudi, départ 6h30 de ma petite demeure aixoise, pour rejoindre la gare et le train où, je ne le sais pas encore, se trouvent également Olivier Gay et Audrey Alwett, que j’ai enfin pu rencontrer. Une joie et un plaisir ! En voiture tout le monde, 1h30 de route avec un sympathique chauffeur. Arrivée à 14h, direct pour ma conférence sur le Voyage où je me présente, de fait, avec mes valises pleines vu que je n’ai pas le temps de passer à l’hôtel… Si vous voulez voir cette conférence, une partie est disponible en vidéo sur le site d’ActuSF, et l’intégralité en audio (comme toutes les conférences enregistées lors du festival). Le temps de cacher mes valises dans une

voiture (uniquement celles que je trimballe de mes mains, et non celles qui sont sous mes yeux, zut !), et hop, direction la Bulle du Livre où apparemment j’étais attendue, ce qui m’a fait un plaisir fou ! Le soir, restaurant avec l’équipe du Chat Noir au traditionnel Temple d’Ankbor, qui va devenir notre repaire annuel je crois, ainsi que Vanessa du Frat et Cédric J., qui est le gérant du site de podcast de l’imaginaire Coliopod (nouvelles gratuites et en lignes, dont une traduite par votre serviteuse, allez donc voir ça ;-)).
Vendredi, c’est reparti ! Dédicaces toute la journée, rencontres à gogo, sourires, étreintes, retrouvailles avec d’anciens lecteurs, rencontres avec des nouveaux, et à chaque fois, toujours ce même sentiment qui me serre le cœur : celui de faire partie d’une grande famille chaleureuse et accueillante où la normalité est relative, parfois alternative, et où il fait bon vivre qui que l’on soit et d’où que l’on vienne. C’est ça, la magie des Imaginales, et on la doit en partie au lieu, mais aussi et surtout aux gens qui le fréquentent, je crois… Après tout, sans les gens qui y vivent, un lieu n’est qu’un endroit comme un autre… Bref ! L’après-midi, nouvelle conférence sur le steampunk, avec d’autres sympathiques auteurs, dont Victor Fleury, compère de chez Bragelonne avec lequel j’ai fort bien sympathisé durant tout le weekend ! J’ai juste été déçue de ne pouvoir m’acheter son Empire électrique, mais bon, il était en rupture de stock… ce qui était une bonne nouvelle pour lui 😉 Soit dit en passant, lors de cette conférence, la modératrice a

lu un extrait de mes Foulards au public (le passage où Lady Bang entre dans le saloon, disponible dans l’extrait filmé sur ActuSF), et je sais pas, je crois qu’égoïstement ça a été un moment cher à mon cœur d’auteur… c’était la première fois que quelqu’un le faisait devant moi, et j’ai eu l’impression d’une révélation, de quelque chose de très intime et d’en même temps partagé…. enfin, bref, le soir, repas avec l’équipe de Présence d’Esprit, que je salue ici. Conversations passionnantes et super bon couscous (je recommande vraiment le Shéhérazade, rue de la Maix, juste un DÉLICE).
Samedi matin, première constatation : entre ce que je ne me suis pas réveillée tôt et ce que j’ai traîné au petit-déjeuner, j’arrive en retard, comme une malpropre ! OUPS ! Les lecteurs m’ont un peu attendue (pas beaucoup, ouf, ça va…) et c’est dédicace non-stop de 10h30 à 13h. Je revois des anciens et, surtout, je découvre des nouveaux, qui après la conférence de la veille sur le steampunk, ont décidé de se lancer dans les Foulards Rouges. Souvent, ils prennent les deux premières saisons, et je les remercie tous de leur confiance !
Le soir, c’est dîner Bragelonne, et là, ça mérite un CR à lui tout seul… déjà, on était accompagnés de toute notre fine équipe organisatrice sans qui nous ne serions rien – coucou Fanny, Leslie, Stéphane, etc. 🙂 –, mais aussi, et surtout pour mon cœur de fangirl, j’étais assise en face de Scott Lynch ET Bradley Baulieu, qui sont fort sympathiques. Autant j’avais déjà lu et adoré les œuvres du premier, autant je découvrais celles du second, mais la soirée fut dans tous les cas d’anthologie ! Je n’avais pas bu une seule goutte d’alcool (bon, une gorgée de vin blanc, ok !), mais j’ai quand même réussi à leur apprendre plein de gros mots en français, et des jeux de mots pourris, je suis très fière. On a aussi parlé de tout sauf de littérature, et c’était super cool.
Le lendemain fut comme un rêve qui se termine en accéléré : dédicaces toute la journée, plein d’étoiles dans les yeux, et à 15h, départ bien trop brutal où je n’ai pu dire au revoir à personne ou presque.
Alors au revoir et MERCI à l’équipe de Bragelonne, toujours au top, toujours là pour nous soutenir et nous aider.
MERCI à l’équipe du festival, Stéphanie Nicot en tête, mais aussi toutes les petites mains, du chauffeur qui me disait bonjour chaque fois qu’il me voyait aux stagiaires en librairie qui encaissaient les achats.
MERCI à Vanessa et Mathilde pour l’amitié, le soutien, les fous rires, et tout ce dont elles me rendent chaque jour riche, et dont elles n’ont même pas conscience. Et aussi à T., le mystérieux mousquetaire, fine lame et fin conducteur qui se reconnaîtra.
MERCI à tout ceux qui sont venus me voir sur le stand, pour une dédicace, un bisou, un café – vous vous reconnaîtrez, et vous aussi, vous me rendez chaque fois plus riche d’inspiration et d’envie d’écrire, pour vous pour revoir et en parler ensemble à nouveau.
MERCI à Scott Lynch et Bradley Beaulieu pour leurs dédicaces, leurs passionnantes conversations, leur humour aussi tordu que le mien, et les super dédicaces (oups, déjà dit).
MERCI à ceux qui m’ont aussi pris des Nécrophiles Anonymes, des Penny Cambriole, etc.
MERCI, en vrac, à Jochou, Aqua, Axelle Colau, Célia Flaux, Sophie Syven, Cindy Van Wilder, Célia, Olivier, Audrey, Mathieu et Cécile, Jean Vigne, Céline Landressie, Marianne Stern, Jean-Noël, Emilie Milon, Elyra, Stef, Annick, et tous les autres que j’oublie sûrement, mais vous étiez là, et vous savez.
MERCI, aussi, aux lecteurs en général, et en particulier à ceux qui sont venus de loin, et aussi à ceux qui m’ont acheté les Foulards juste parce que je portais un T-shirt Cowboy Bebop et que j’ai balancé une citation de Firefly ni vu ni connu au cours d’une conférence 😉
Ce CR est déjà très long, mais j’ai l’impression de m’en être tenue au factuel et d’avoir oublié l’essentiel. Mais les mots peuvent-ils seulement exprimer tout ce que ce festival représente à mes yeux depuis des années ? Et ce que cette édition 2017 en particulier, où j’étais pour la première fois invitée, a représenté plus exactement ?
On se donne rendez-vous l’année prochaine, comme ça, vous pourrez le découvrir de vous-même. Je vous assure que les Imaginales sont chaque année des Imagéniales.