Kawaii culture, cool japan, geishas et samouraïs : pour en finir avec le Japon « entre tradition et modernité » – partie 2

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Photo personnelle : jeunes filles grimées en geishas dans le quartier de Gion, Kyoto, 2012.

Bonjour à tous !

Tout d’abord, un grand merci pour l’accueil enjoué et chaleureux qui a été fait au premier article de cette série la semaine passée. J’espère que ce deuxième volet saura tout autant vous passionner. Cette fois, nous plongeons aux origines de la geisha et du samouraï en tant que figures mythiques, culturelles et identitaires.

Sommaire de la série :
Partie 1

読みに戻ってくれてありがとうございました。 ^__^


2) Geisha et samouraï : cas pratiques de l’auto-orientalisme japonais

La complexité historique et sociale de l’impérialisme japonais ayant été abordée, il est temps de s’intéresser aux figures ambassadrices du Japon à l’étranger, qui sont la geisha et le samouraï.

a) Les deux facettes d’une même pièce

La geisha et le samouraï représentent les deux facettes d’une même pièce : la première pour la beauté japonaise et son raffinement ; le second pour la force virile et sans égal, à travers sa fureur mais aussi ses valeurs. Un physique, un mental, un pays à double visage, à révérer autant qu’à craindre : ces stéréotypes résument à eux seul la doxa japonaise, c’est-à-dire l’ensemble des images interculturelles enracinées qui représentent ce pays. Elles sont facilement identifiables du fait de leur caractère récurrent dans toutes les productions occidentales concernant le Japon, tant et si bien qu’à force d’être répétées, elles ont été déformées, étirées, mais ont toujours conservé leurs fonctions premières : caractériser et évaluer, le tout au sein d’une visée essentialiste. D’autres figures sont réunies sous ces deux avatars. La geisha et le samouraï sont pourvoyeurs d’un Japon ancien et traditionnel, celui d’avant l’ouverture de Meiji en 1868, leurs métiers issus d’un autre temps ont aujourd’hui disparu, pour le samouraï, ou sont en voie de disparition pour la geisha. Pourtant, lorsqu’on interroge n’importe quel occidental à propos du Japon, il évoquera le plus souvent la geisha pour l’image de beauté intemporelle de la femme japonaise et le samouraï pour le code d’honneur présumé des hommes japonais. De plus, la récurrence de leurs apparitions respectives – dans des milieux aussi variés que les journaux français, les couvertures de romans et de nouvelles, mais aussi dans la mode et la haute-couture ou bien encore dans les films – tend à prouver la prévalence de ces deux figures en particulier. Où que l’on parle du Japon, de la plus petite allusion à l’argumentaire développé, ce sont ces figures qui sont choisies, même si récemment, nous assistons à l’émergence de l’office lady et du salary man, qui sont des phénomènes sociaux réels au Japon dont l’Occident ne s’est pas encore totalement emparé[1].

Mais à quoi – ou à qui – la geisha et le samouraï doivent-ils ce statut d’ambassadeur ? La principale réponse se dissimule dans l’histoire culturelle du Japon, telle qu’abordée dans la partie précédente : comme nous l’avons vu, en clamant sa singularité culturelle, le Japon s’est désigné comme pays oriental et a de ce fait provoqué le même effet orientaliste collatéral subi par les pays du Proche et Moyen-Orient : l’Occident a retenu les aspects dictatoriaux, cruels et fanatiques de sa culture, aspects qui sont aussi les caractéristiques principales du samouraï. Il n’est donc pas étonnant que celui-ci ait été hissé au rang de représentant international. La geisha est le fruit d’un processus identique : la sensualité mystérieuse de l’Orient devait se manifester sous les traits d’une femme, et si l’Occident a retenu la figure de la concubine et du harem pour le Proche et le Moyen-Orient, il lui fallait retenir un équivalent pour le Japon. Malgré elle, la geisha devint donc le parangon de la sensualité japonaise et, a fortiori, représentante de la femme japonaise[2]. La geisha et le samouraï doivent également leur statut au milieu des intellectuels japonais, qui se virent apparemment très satisfaits du choix de ces représentants mondiaux, en témoigne le nombre incalculable d’œuvres et d’essais qui vantent la beauté de la geisha en tant qu’idéal de la femme japonaise, ou qui affirment que l’âme japonaise repose avec la voie du guerrier[3]. D’autre part, le succès immédiat et aujourd’hui encore non démenti des arts martiaux japonais en Occident renforce l’idée qu’embrasser la voie du guerrier revient à embrasser le Japon tout entier, jusqu’à son essence-même.

b) Le samouraï : premier motif du Japon orientaliste

Fondé par Yamaga Sokô (1622-1685), un rônin de l’ère Edo, le Bushido repose sur sept principes moraux très stricts qui visent à élever un homme moyen à la hauteur d’un être supérieur. Pour cela, il suffirait d’appliquer les sept vertus confucéennes : droiture, courage, bienveillance, politesse, sincérité, honneur et loyauté. L’essence du Bushido doit tout au confucianisme, courant de pensée chinois qui trouva un écho remarquable au Japon[4] et qui, très rigoureux, marqua de son empreinte la caste militaire japonaise, notamment à travers la figure de Yamaga Sokô qui appliqua ces codes à ses troupes et puisa dans de nombreux traités confucianistes l’inspiration pour ses stratégies. Il n’est pas étonnant de découvrir que cette appropriation du confucianisme et sa transformation en véritable code d’honneur s’effectuèrent lors d’une période de paix prolongée au Japon. Le Bushido est donc, paradoxalement, davantage un code pacifique que guerrier, mais que ce soit en temps de guerre comme en temps de paix, force est de constater que les sept vertus confucéennes du Bushido sont loin d’être appliquées chez les samouraïs, qui sont plutôt égoïstes, violents, brutaux, cupides, barbares, rigides et cruels. Le Bushido s’avère donc un idéal éloigné de la réalité, ce qui n’empêchera pas l’Occident de conserver l’association Bushido-samouraï, hissant l’un et l’autre au rang d’ambassadeurs. Cette ambivalence constante est soutenue par le fait que les intellectuels japonais laisseront l’Occident s’emparer du samouraï tout en tâchant d’en gommer les défauts, renforçant l’ambiguïté de cette figure faussement idéale.

Selon Izano Nitobe (1862-1933), l’âme japonaise se cristalliserait dans cet idéal. Paru en 1900, Bushido : l’âme du Japon, décrit les valeurs spirituelles de la voie du guerrier et les associe aux valeurs nationales du pays. De même, le personnage de Miyamoto Musashi, le plus célèbre des escrimeurs japonais, participera à la délicate élaboration de cette idée, de son vivant aussi bien que de manière posthume, puisqu’il est le samouraï le plus renommé du Japon et l’auteur de plusieurs traités concernant la voie du guerrier, dont le très fameux Gorin-no-sho où sont réunis les neufs principes fondateurs de sa doctrine. Par ailleurs, le Bushido tout entier profita à l’œuvre de Miyamoto Musashi, étant donné qu’il se révéla l’un des rares maîtres à ne pas séparer l’enseignement technique de l’enseignement philosophique. À ses yeux, se contenter de la technique revenait à s’amputer d’un membre et à ne jamais parcourir la voie du guerrier, une vision inédite fit de lui une légende, plus encore que ses exploits au combat. Miyamoto Musashi inspira de nombreux artistes, que ce soit du théâtre Nô[5], des romanciers (Eiji Yoshikawa), des mangaka (Takehiko Inoue), des jeux vidéo, etc. Il existe aussi une vaste filmographie à son sujet, sa plus célèbre incarnation étant celle de Toshirô Mifune dans La Légende de Musashi, réalisé par Hiroshi Inagaki et sorti en salles en 1954. Ce film est d’ailleurs en partie basé sur le livre d’Eiji Yoshikawa[6]. Plus tard, d’autres films reprenant le personnage de Musashi de manière directe ou détournée continueront de sortir et d’obtenir un succès retentissant au Japon comme à l’étranger.

Enfin, il s’avère impossible de parler de l’entrelacement du Bushido et de l’âme japonaise sans évoquer un auteur extrêmement bien reçu en France pour son célébrissime Pavillon d’or[7], Yukio Mishima, qui écrivit et fit publier peu avant sa mort Le Japon moderne et l’éthique samouraï[8]. Le choix des termes dans le titre constitue à lui seul une preuve suffisante de la part de cet auteur très nationaliste, qui était si convaincu de la japonéité de la voie du guerrier qu’il alla jusqu’à se suicider par éviscération – autrement dit par la technique connue sous le nom de seppuku, méthode qui consiste à s’ouvrir soi-même le ventre avec un sabre court. Tantôt considérée comme une mort honorable et courageuse, tantôt comme le reliquat d’un passé barbare bien trop strict, le seppuku reste associé au samouraï et à la voie du guerrier, entretenant l’idée que le Japon est une nation fière pour qui l’honneur passe avant tout. Pourtant, ce n’est pas moins vrai pour d’autres pays…

Ainsi, de nombreux intellectuels japonais ont aidé à faire du samouraï une figure japonaise internationale, une stratégie culturelle qui fonctionna au point de survivre à toutes les époques et s’est vue renaître sous divers aspects : ainsi, le kamikaze est-il l’un des avatars du samouraï, non seulement parce que le Bushido a servi de base spirituelle à ces hommes promis à une mort certaine, mais aussi parce que, faute de samouraïs réels, il fallait s’inventer de nouveaux héros nationaux. D’ailleurs, la figure du kamikaze est tellement liée à celle du samouraï que l’occupant américain s’efforça après la Seconde Guerre mondiale de détruire de nombreux sabres de samouraïs (qui restent l’emblème de leur violence) et alla jusqu’à interdire certains arts martiaux, à son goût trop ancrés dans l’idéologie guerrière.

c) La geisha : second motif du Japon orientaliste

L’institution multiséculaire des geishas connut sa plus faste période entre le xviiie et le xixe siècle. Aujourd’hui, leur nombre a considérablement diminué, passant de 17 000 dans les années 1980 à 200 environ. Presque éteint, ce métier continue cependant de survivre grâce à la force de son aura, entretenue par nombre de films et de romans. Cependant, et cela constitue un paradoxe, la geisha est une figure à la fois plus célèbre et moins connue que le samouraï – c’est-à-dire que bien qu’elle soit connue et révérée de par le monde entier, ses origines historiques et sociales restent très méconnues du grand public, que ce soit au Japon même ou à l’étranger.

Une geisha[9] est une femme ayant dédiée sa vie à la pratique des arts traditionnels japonais : de la musique (shamisen, flûte japonaise, etc.) à la danse (afin d’obtenir une démarche gracieuse), de la cérémonie du thé à la composition florale, elles sont également de grandes lectrices, férues de poésie japonaise et parfois même compositrices. Elles apprennent à porter comme il faut le kimono traditionnel et on leur enseigne l’art de la conversation. Nul ne peut rêver figure plus pure et délicate, puisque les geishas ne sont pas seulement des femmes d’art, mais aussi des dames de compagnie dont les apparitions dans les soirées mondaines (rémunérées ou non), les maisons de thé et les divers banquets revêtent une grande valeur. La compagnie de ces dames, gardiennes des arts traditionnels japonais, est inestimable, et aujourd’hui encore leurs services se monnayent à l’heure, en plusieurs dizaines de milliers de yens. Ce fonctionnement peut en effet faire penser à des prostituées de haute volée, telle les courtisanes européennes qui, elles, étaient rémunérées pour leurs services sexuels, néanmoins, même durant leur période faste, les geishas se prostituaient rarement et c’était à elle de décider si elles le désiraient ou non. La prostitution n’était donc pas systématique, encore moins comme attendue de leurs clients, qui obtenaient les faveurs d’une geisha davantage par leur charme et le rapport intime qui se construisait. Néanmoins, il est au moins une fois où la geisha n’avait pas le choix ni de la prostitution ni du partenaire : la tradition voulait que, à ses dix-huit ans, la virginité de la jeune femme soit l’objet d’enchères publiques, au cours desquelles le vainqueur achetait non seulement la virginité de la geisha, mais surtout du prestige auprès de ses pairs masculins. Ce vainqueur devenait le plus souvent le danna de la geisha, c’est-à-dire son protecteur et principal client pour l’année à venir, et i l arrivait souvent que le danna ne consomme pas l’union, s’étant soucié de remporter les enchères uniquement pour obtenir le prestige associé.

Cette tradition qui remonte à l’époque Edo s’est amenuisée avec le temps et a aujourd’hui complètement disparu (du moins officiellement), même si l’occupation américaine après la Seconde Guerre mondiale a ravivé les liens réels et supposés entre les geishas et la prostitution : en effet, de nombreuses prostituées s’ingénièrent alors à se grimer en geishas pour augmenter leurs tarifs auprès des clients étrangers, notamment américains. On surnommait ces geisha les onsen geisha, puisqu’elles sévissaient le plus souvent dans les onsen, ces bains chauds publics des villes thermales, où se trouvaient aussi de véritables geishas qui se voyaient le plus souvent contraintes de fournir des services sexuels aux clients occidentaux de passage, par simple association d’idée de leur part.

Ainsi, le rapport entre l’institution multiséculaire des geishas et le réseau de prostitution est à la fois le fruit d’une idéalisation de leur rôle, mais aussi de réalités historiques et sociales qui n’étaient pas systématiques. Il n’est pas étonnant que l’Occident ait surtout retenu le caractère sexuel de leur profession, étant donné l’intérêt poussé des Occidentaux pour les femmes orientales, objets de fantasmes et d’exotisme. Cela se constate dans des œuvres telles que Madame Chrysanthème (1887) de Pierre Loti. Heureusement, plus récemment, certaines œuvres occidentales ont dénoncé les préjugés vis-à-vis de ce métier. La plus célèbre d’entre elles est Geisha, d’Arthur Golden, publiée en 1997 et adapté en 2005 au cinéma sous le titre Mémoires d’une Geisha. Très bien documenté, l’auteur dénonce les clichés et va jusqu’à accuser le système de faire de ces femmes des êtres soumis qui ont pour seul but le divertissement des hommes. Toutefois, la véritable geisha dont le roman est inspiré (Mineko Iwasaki) ne s’en vit pas satisfaite et publia en 2002 une autobiographie sous le titre Ma Vie de geisha, dans le but de rétablir la vérité, car bien qu’Arthur Golden ait effectué un minutieux travail de recherches, son statut d’étranger et d’auteur fit qu’il prit de nombreuses libertés qui ne retranscrivaient pas fidèlement la réalité du métier selon Mineko Iwasaki. Mais ces œuvres dénonçant les préjugés entourant les geishas sont très récentes. L’Occident n’a eu de cesse de s’illusionner à leur propos. Au cours du xxe siècle, nul ne s’intéressa à la vérité cachée sous le maquillage, pas même les intellectuels japonais qui firent de la geisha un symbole de la beauté japonaise en la débarrassant de ses connotations sexuelles, comme pour les faire oublier sans jamais chercher à les démentir. En devenant le symbole de la beauté japonaise, la geisha devint aussi la représentante de la femme japonaise, dotée d’une beauté discrète, la soumission étant apparemment le trait commun à toutes les femmes japonaises… Cette soumission-asexualisation rendit la geisha assez respectable pour être hissée au même rang que le furieux et terrible samouraï, incarnation des valeurs morales. Néanmoins, les geishas font aujourd’hui partie du vaste ensemble des représentations érotiques japonaises, aussi bien en Orient ou en Occident : partout, elles font rêver les hommes – et quelques femmes, même si celles-ci ne s’illusionnent pas autant à leur sujet, ou du moins ne s’intéressent pas aux mêmes « aspects » du métier.

D’ailleurs, une écrasante majorité des auteurs japonais qui ont écrit à leur propos pour rétablir la vérité sont des femmes. Citons notamment Sawako Ariyoshi (1931-1984), considérée comme l’équivalent japonais de Simone de Beauvoir. Romancière, nouvelliste et auteur de pièces de théâtre qui traitent tous des divers aspects de la condition féminine, elle consacra une œuvre entière aux geishas, Le Miroir des courtisanes, paru en 1965 sous le titre original de 香華 [koubana], signifiant littéralement « fleurs et encens » et décrivant le contenu d’une offrande bouddhiste. La tradition orientaliste française aura encore une fois favorisé le rôle de courtisane dans le choix de la traduction du titre, peut-être parce que cet aspect des geishas était malheureusement plus parlant aux francophones, ou peut-être aussi parce que le bouddhisme n’est tout simplement pas assez connu en France pour que la référence cachée dans le titre parle aux lecteurs.

Peut-être les hommes n’ont-ils guère écrit sur les geishas parce qu’ils n’étaient pas les mieux placés pour en parler, faute non de pouvoir se mettre dans la peau d’une femme (nombre d’auteurs masculins y parviennent avec subtilité, même si un nombre presque équivalent y échouent), mais de pouvoir comprendre la condition toute particulière des geishas. Cette hypothèse est d’autant plus vérifiable que les femmes ayant écrit au sujet des geishas ont le plus souvent elles-mêmes résidé dans des maisons de geishas. Remarquons aussi que la plupart de ces écrits (fictifs ou autobiographiques) sont tous parus après la Seconde Guerre mondiale, comme si une voix féminine avait alors saisi l’occasion de s’exprimer. Ainsi, malgré tout le tort que l’occupation américaine a causé au Japon et plus particulièrement aux geishas, il se pourrait qu’elle ait provoqué une libération de la parole. Les geishas sont littéralement « sorties » de leurs maisons.

Les figures de la geisha et du samouraï perdurent et représentent la « japonéité », l’exception culturelle japonaise, sa singularité face au reste du monde, celle que les francophones pris de passion pour le Japon cherchent à tout prix à saisir et croient comprendre… or, ce faisant, ils n’ont pas conscience de rester enfermés dans des schémas préconçus, manipulés et par le Japon, et par l’Occident. Il serait même pertinent de parler de concepts marketing : le Japon qu’ils consomment n’est autre que le Japon qu’on leur vend.

[1] Cela reste à nuancer, notamment à cause de Stupeur et tremblements, roman autobiographique d’Amélie Nothomb paru en 1999 chez Albin Michel. Il traite de l’univers de l’entreprise japonaise moderne,  dépeint le portrait des office lady et des salary man, mais de manière tellement superficielle que le propos d’ores et déjà orientaliste en devient raciste… ce roman a malheureusement eu un succès retentissant en France et a participé au renforcement de certains clichés négatifs.

[2] À noter que l’hyper-sexualisation de la femme orientale est un trait caractéristique de l’orientalisme, puisque l’Orient est, de manière générale, associé à la satisfaction des plaisirs de la chair chez les Occidentaux. Le fantasme de la femme orientale a aujourd’hui encore beaucoup de succès.

[3] Le Bushido, terme japonais qui a percé jusqu’en Occident.

[4] Alors qu’on appelle Wakonyôsai l’assimilation des savoirs et des techniques d’Occident par le Japon, on appelle 和魂漢才[wakonkansai] l’assimilation des savoirs et des techniques de Chine par le Japon. Bien entendu, le Wakonkansai précéda de quelques siècles le Wakonyôsai, ce deuxième terme étant un dérivé du premier.

[5] Une pièce qui lui est consacrée a même été donnée à Aix-en-Provence en septembre 2008.

[6] Cf. Annexe n°1.

[7] 1956

[8] 1967

[9]芸者


Pour me citer : Duquenne, Cécile. « Impérialisme japonais et auto-orientalisme », in Japonisme et science-fiction française au 21e siècle. 2014.

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